av Hernandez Pierre för 8 årar sedan
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Mer av detta
Il faudrait proposer une partie du style :
"Vers un nouvel indicateur" et les solutions envisagées...
Peut-être mettre vos I et II dans une même partie I en A et B et faire un II sur les évolutions/solutions ???
Sinon dans le II B
Monsieur,
La conclusion est-elle obligatoire ?
Merci
Oui en é étapes :
- la réponse synthétique à votre problématique
- une ouverture ou raccroche à votre accroche en intro ou lien avec actualité...
c - La décroissance comme nouvel objectif ?
La décroissance
Position minoritaire car part très importante de la population mondiale est privée de l'accès au logement, à la santé, à l'éducation et qu'une croissance négative ne serait sans doute pas le bon moyen d'apporter une réponse à ces exigences
Certains courants de l'opinion se prononcent en faveur d'une "décroissance soutenable"
Remettre en cause de façon radicale notre conception de la production et de la consommation et mettre l'accent sur la qualité de la vie, plutôt que sur la quantité des biens et service que l'on peut acquérir.
Travaux de l'économiste américain N. GEORGESCU-ROEGEN (La Décroissance. Entropie, écologie, économie, 1995).
b - Durabilité faible et forte
Partisans de l'écologie politique, de la "décroissance" ou les théoriciens de la régulation pensent que la croissance propre aux sociétés capitalistes est en train de buter sur les limites naturelles et humaines. Fin du capitalisme comme système fondé sur la recherche incessante de nouveaux moyens d'accumulation du profit ?)
Nos sociétés sont enfermées dans la cage d'airain du consumérisme. La consommation répond non seulement à des besoins, mais elle a également une fonction symbolique par laquelle elle régit le rapport au monde et aux autres. Tim JACKSON "Prospérité sans croissance. La transition vers une économie durable" 2010
Pierre RABHI et l'agroécologie
Documentaire de Marie-Monique ROBIN "Sacrée croissance" (Arte 2014)
Pour la plupart des économistes libéraux la croissance et le développement peuvent être "durables" = se poursuivre sans entamer les capacités de bien être des générations futures (progrès techniques et gains d'efficacité énergétique).
a - La notion de développement durable : les rapports entre croissance et environnement
Le développement durable a une dimension écologique mais également une dimension sociale en insistant sur l'équité intergénérationnelle
Développement durable (rapport Brundtland 1987): développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs
Le "dogme de la croissance" est critiqué de manière plutôt vive : multiplication des crises financières et économiques / dégâts avérés du productivisme / 'inaptitude du PIB à évaluer le bien être social et écologique.
Conclusion rapport = les ressources naturelles connues et disponibles à l'époque ne permettaient pas durablement de soutenir le rythme élevé de croissance des années après guerre.
Rapport MEADOWS de 1972 : le Club de Rome
La croissance économique désigne, pour un territoire donné, l'augmentation de la production de biens et services sur une longue période.
Après 2nd guerre mondiale : condition nécessaire au plein emploi et au développement des sociétés = objectif prioritaire des politiques publiques
Croissance = accroissement d'une année sur l'autre et de façon répétée d'un flux de production dont l'élaboration a donné lieu à une distribution de revenus monétaires, dans le cadre d'une activité déclarée et légale.
Pour un Etat, la richesse est généralement adossée au PIB
État de quelqu'un, d'un groupe qui possède une grande fortune, des biens importants (dictionnaire Larousse)
Les aspects environnementaux de la durabilité méritent un suivi séparé reposant sur une batterie d’indicateurs physiques sélectionnés avec soin. Il est nécessaire, en particulier, que l’un d’eux indique clairement dans quelle mesure nous approchons de niveaux dangereux d’atteinte à l’environnement (du fait, par exemple, du changement climatique ou de l’épuisement des ressources halieutiques).
L’évaluation de la durabilité nécessite un ensemble d’indicateurs bien défini. Les composantes de ce tableau de bord devront pouvoir être interprétées comme des variations de certains « stocks » sous-jacents. Un indice monétaire de soutenabilité a sa place dans un tel tableau de bord. Toutefois, en l’état actuel des connaissances, il devrait demeurer principalement axé sur les aspects économiques de la soutenabilité.
Les mesures du bien-être, tant objectif que subjectif, fournissent des informations importantes sur la qualité de la vie. Les services de statistiques devraient intégrer dans leurs enquêtes des questions visant à connaître l’évaluation que chacun fait de sa vie, de ses expériences et priorités.
Les instituts de statistiques devraient fournir les informations nécessaires pour agréger les différentes dimensions de la qualité de la vie, permettant ainsi la construction de différents indices.
Les enquêtes devraient être conçues pour évaluer les liens entre les différents aspects de la qualité de la vie pour chacun, et les informations obtenues devraient être utilisées lors de la définition de politiques dans différents domaines.
Les indicateurs de la qualité de la vie devraient, dans toutes les dimensions qu’ils recouvrent, fournir une évaluation exhaustive et globale des inégalités.
La qualité de la vie dépend de la situation objective et des opportunités de chacun. Il conviendrait d’améliorer les mesures chiffrées de la santé, de l’éducation, des activités personnelles et des conditions environnementales. En outre, un effort particulier sur des outils de mesure des relations sociales, de la participation à la vie politique et de l’insécurité (…).
Élargir les indicateurs de revenus aux activités non marchandes.
Accorder davantage d’importance à la répartition des revenus, de la consommation et des richesses.
Prendre en compte le patrimoine en même temps que les revenus et la consommation.
Mettre l’accent sur la perspective des ménages
Dans le cadre de l’évaluation du bien-être matériel, se référer aux revenus et à la consommation plutôt qu’à la production.t secondaire
France : PIB : 5ème / BIB : 32ème Danemark, Suisse, Islande (BIB 2015) Danemark 56è, Suisse 20è, Islande 144è (PIB 2015)
11 critères
Equilibre entre la vie professionnelle et familiale
Education
Gouvernance
Vie en communauté
Environnement
Sécurité
Santé
Revenus
Emploi
Logement
Sentiment de satisfaction personnelle
OCDE 2011 / Roi du Bouthan 1972
IDHI (IDH ajusté aux inégalités)
appelé aussi "perte de développement humain due à l'inégalité"
conjugue acquis en matière de santé, d’éducation et de revenu et la façon dont ces acquis sont répartis entre sa population
Pb : pauvreté, inégalité, sécurité
2014: France 22è / Norvège, Australie, Suisse PIB : Norvège 28è, Australie 13è, Suisse 20è
Mesure bien être social
PIB par habitant
Espérance de vie à la naissance
Accès éducation
Calculé par PNUD depuis 1990
Amartya Sen / économiste : considère que le bien être ne se résume pas à l'économie et aux revenus
2015 : France 44è / Costa Rica, Mexique, Colombie PIB : Costa Rica 89è, Mexique 11è, Colombie 31è
HPI = (Bien-être vécu x Espérance de vie) / Empreinte Écologique
3 critères
Degré de bonheur des populations
PB : chaque peuple n'a pas la même conception du bonheur
satisfaction de vie sur une échelle de 0 à 10
Empreinte écologique
évalue la surface productive nécessaire à une pop pour répondre à sa conso de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets
Mesure pression exercée par homme sur nature
New Economics Foundation / labo britannique
Résulte que : pays avec croissance forte = dégradation rapide de leurs ressources naturelles / effet de serre. Autrement dit la croissance s'est accompagné d'une diminution du capital humain et naturel Japon, Allemagne, France
Permet de mesurer la durabilité de la croissance des Etats / richesse réelle de la nation
Consiste à ajouter « l'évolution du capital humain » et « l'évolution du capital naturel » au PIB classique
ex : une production avec dégradation de capital humain ou dégradation nature =production diminuée du capital
Juin 2012 ONU Rio
TB ;-)
le PIB ne mesure que des flux annuels de production, il ne prend pas en compte le "patrimoine" d'un pays (stock de richesse) ni la soutenabilité de nos modes de vie.
patrimoine culturel
ressources naturelles
externalités négatives (environnement)
Le PIB ne tient pas compte des effets négatifs sur l'environnement des activités comptabilisées. Ainsi, la production de gaz à effet de serre et la pollution n’est pas soustraite de la valeur de la production.
Dettes publiques et privées
Le PIB ne tient pas compte du niveau d'endettement d'un Etat. Alors que le niveau d'endettement a un impact sur la soutenabilité de nos modes de vies
Le PIB ignore des facteurs créateurs de richesses
Activités illégales non prises en compte
Travail "au noir"
L'économie souterraine représente 10,8% du PIB français et 16% di PB de l'UE selon la Commission européenne et le Conseil économique, social et environnemental (Cese)
Trafic de drogues, prostitution...
L’Institut européen de la statistique, Eurostat, avait demandé en 2014 aux États membres de l’UE d’intégrer les activités illégales créatrices de richesses (trafic de drogue et prostitution)
Le Royaume-Uni a lui estimé que les revenus générés par le trafic de drogue et la prostitution pourraient augmenter le PIB nominal de 12,3 milliards d’euros, un peu moins de 1%
En France L'Insee a refusé d'intégrer le trafic de drogue et la prostitution dans le calcul du PIB français
Activités légales non prises en compte
Autoproduction, autoconsommation. L'autoproduction ou l'autoconsommation des richesses est un acte pour lequel les agents économiques produisent à eux-mêmes les biens et les services qu'ils consomment.
Bénévolat
En France le bénévolat pourrait se situer dans une fourchette de 12 à 17 milliards d’euros, soit de 0,75 % à un peu plus de 1 % du PIB
Les services publics sont comptabilisés dans le PIB sur la base des dépenses publiques allouées à leur fonctionnement, sans tenir compte de leur qualité en termes de résultats
Ex : l'augmentation des dépenses publiques de santé (et donc du PIB) n'est pas forcement synonyme d'un accroissement de la qualité des services rendus
Le PIB ne prend pas en compte la qualité de vie de la population
Présenter les principaux auteurs :
Bien-être - Justice - Equité - "Capabilities"
- John Rawls : justice sociale
- Bentham
- A.Sen PN98
-
Bien-être
Jeremy Bentham (1748-1832). philosophe Britannique utilitariste. C'est un des premiers auteurs à s’intéresser au bien-être de la population.
Bentham avait mis au point une méthode de calcul du bonheur et des peines : le « Felicific calculus », qui visait à déterminer scientifiquement – c'est-à-dire en usant de règles précises – la quantité de plaisir et de peine générée par nos diverses actions. Ces critères sont au nombre de sept : Durée : Un plaisir long et durable est plus utile qu'un plaisir passager ; Intensité : Un plaisir intense est plus utile qu'un plaisir de faible intensité ; Certitude : Un plaisir est plus utile si on est sûr qu'il se réalisera ; Proximité : Un plaisir immédiat est plus utile qu'un plaisir qui se réalisera à long terme ; Étendue : Un plaisir vécu à plusieurs est plus utile qu'un plaisir vécu seul ; Fécondité : Un plaisir qui en entraîne d'autres est plus utile qu'un plaisir simple ; Pureté : Un plaisir qui n'entraîne pas de souffrance ultérieure est plus utile qu'un plaisir qui risque d'en amener.
Amartya Sen, économiste indien né en 1933 et prix nobel d'économie en 1998 pour ses travaux sur la théorie du développement humain et sur l'économie du bien-être. Il a œuvré à la prise en compte du bien-être de la population dans l’évaluation des politiques économiques
environnement
ex : pollution de l'air dans les grandes villes
taux d'emploi
Le PIB peut croître sans que le chômage baisse. Par exemple en France on estime que le chômage baisse à partir de 2% de croissance.
Espérance de vie
Exemple : En France en 2015, l’espérance de vie à la naissance a diminué de 0,3 an pour les hommes et de 0,4 an pour les femmes.
Liberté
Les libertés individuelles sont un autre élément de la qualité de vie des individus qui n'est pas pris en compte par le PIB. Ex: Chine gros PIB mais faible niveau de libertés individuelles
Equité et justice sociale
Inégalités des revenus ni les évolutions. Le PIB/hab n'est qu'une moyenne
b - Le PIB mesure un flux de production
C'est un indicateur d'activités qui donnent lieu à rémunération plus qu'un indicateur des quantités produites et accumulées : on parle d'approche "non patrimoniale"
Le PIB ne mesure pas un stock de richesse mais un flux. Il mesure une richesse nouvellement créée en une année et non pas seulement la richesse d'un territoire
a - Le PIB mesure les activités marchandes
Le PIB ne comptabilise que les biens et services marchands ou non marchands obtenus à l'aide de facteur de production payants
Cette lacune n'est qu'une affaire de convention puisque au début des années 1970, l'INSEE a par exemple intégré au PIB les services non marchands fournis par les administrations publiques (coût de production).
Pas de prise en compte de certaines activités productives qui échappent encore au marché (sphères domestiques, amicales ou associatives)
De nouvelles activités prises en compte au fil du temps
Certains biens et services (les services à la personne notamment) au fur et à mesure qu'ils deviennent des marchandises, contribuent à alimenter la croissance.
Une augmentation des services, dont certains n'existaient pas il y a cent ans (domaine du transport, de la santé ou de la finance par exemple).
Définition : d'après l'INSEE, "le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits"
Pour mesurer le niveau de vie moyen de la population, on utilise le PIB par habitant qui, par définition, ne croît que si la croissance du PIB est supérieure à celle de la population
c - L'approche par les revenus
PIB = rémunération des salariés + EBE + revenus mixtes + impôts sur la production et les importations - subventions
b - L'approche par la demande
PIB = dépenses de consommation finale+ FBCF + exportations - importations
a - L'approche par la production
PIB = somme des valeurs ajoutées + impôts sur les produits - subventions sur les produits