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da Isabelle Desenclos mancano 4 anni

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Programme spatiale chinois - vols habités

Le programme spatial de la Chine comprend à la fois des missions habitées et robotiques, centrées principalement sur l'exploration lunaire. À travers diverses missions comme Chang'e-2, Chang'

Programme spatiale chinois - vols habités

Long March 2F

Depuis la base de Jiuquan

Long March 7

Depuis la base de Wenchang

Légende : - En gris, les missions qui n'ont pas encore eu lieu, en développement ou en projet - En rose, les missions support

Long March 9

Disponible en 2029 ?

Long March 5B

Queqiao

Décollage le 20 mai 2018

Orbite autour du point L2 système Terre-Lune depuisle 14 juin 2018

Le programme spatial chinois habité et les missions robotiques d'exploration

Missions robotiques martiennes

Tianwen-1

Missions robotiques lunaires

Chang'e8
Chang'e7

un satellite relais, un orbiteur, un atterrisseur, un rover et un robot volant, avec 23 expériences au total

Chang'e6

Backup de Chang'e5 pour le retour d'échantillon lunaire.


Fin 2020 ?


Masse d'échantillon = 10 kg.


Chang'e-6 pourrait cibler les pôles sud lunaires ou la face cachée.


Mission ouverte à d'autres partenaires internationaux

Chang'e5

Objectif : rapporter sur Terre des échantillons du sol lunaire




Masse au décollage : plus de 8 tonnes (>> Chang'e3 et 4) et donc nécessite le lanceur Long March 5B


Après le lancement, Chang'e-5 se placera en orbite lunaire à 200 km du sol, puis l'atterrisseur se séparera de l'orbiteur et s’insérera dans une nouvelle orbite avant de descendre à la surface.


L'atterrisseur Chang'e-5 devrait atterrir dans la région du Mons Rümker, dans le nord de l'Oceanus Procellarum (océan des tempêtes) (41-45 ° N, 49-69 ° W)



L'atterrisseur n'a pas de rover. Au lieu de cela, il a un bras pour saisir des matériaux de la surface et une perceuse qui peut prélever des échantillons à une profondeur de 2 mètres. L'atterrisseur disposera de caméras et d'un radar pénétrant dans le sol similaires à ceux de Chang'e-3 et 4, ainsi que d'un spectromètre minéralogique lunaire pouvant prendre des spectres dans le visible à l'infrarouge. L'engin spatial devrait collecter jusqu'à 2 kilogrammes d'échantillons.


https://planetary.s3.amazonaws.com/assets/images/charts-diagrams/2018/20180912_6258TPS-TPR-2018Q3-18-09-04-p16legacy_f840.png


La Chine n'a jamais utilisé d'étage de remontée. Celui-ci devra exécuter un rendez-vous automatique avec l'orbiteur et y transférer les échantillons dans la capsule de descente.

Chang'e4 / Yutu-2




La mission vient de se réveiller de sa 8e nuit lunaire, dépassant sa durée de vie théorique de trois jours lunaires, ou trois mois terrestres.


Le rover Yutu-2 a parcouru 271 mètres à ce jour.





Chang'e5-T1


8 jours de mission

passage à une distance de la Lune d’environ 10000 kilomètres


première capsule hors USA et URSS à revenir sur Terre après une orbite circumlunaire


https://reves-d-espace.com/test-change5-la-chine-continue-sa-preparation-conquete-de-la-lune/

Chang'e3 / Yutu

Lancement le 1/12/2013

Atterrissage 14 décembre 2013 sur le site Sinus Iridum (baie des arcs-en-ciel en latin) situé dans l’hémisphère nord de la Lune


Le premier objet terrien sur la Lune depuis le « Luna 24 » soviétique en 1976



Le 3 août 2016, Yutu a cessé de fonctionner après une mission record de 31 mois, dépassant sa durée de vie prévue de 19 mois.


Chang'e-3 est entré dans sa 33ème nuit lunaire le 28 juillet 2016. Une nuit lunaire dure environ 14 jours terrestres.




Chang'e2


L'objectif principal de Chang'e-2 est de collecter des images haute résolution des sites d'atterrissage lunaires possibles de la future mission satellite Chang'e-3 


L'orbite a été descendue jus'à 15 km d'altitude.


Chang’e2 est toujours en fonctionnement. Après avoir été en orbite lunaire, cette sonde est allé au 

point de Lagrange L2

démontrant que la Chine pouvait faire des communications « deep space » (espace lointain), puis 

s’est approché à 3,2 km de l’astéroïde Toutatis en décembre 2012, et continue son chemin à travers l’espace lointain. 

Chang'e1



Chang’e1 a fonctionné 16 mois en orbite lunaire basse (environ 200 km d'altitude) avec différents instruments à bord et a réalisé notamment une cartographie de la Lune.

Missions habitées

6 missions habitées entre 2003 et 2016

Vaisseau successeur de Shenzhou

Deux versions du nouveau vaisseau spatial sont prévues, l’une ayant une masse de 14 tonnes et l’autre de 20 tonnes. Ils seraient capables de transporter de quatre à six astronautes

Version 2 : 20 tonnes pour emmener de 4 à 6 taïkonautes
version 1 : 14 tonnes
cargo Tianzhou-2
Shenzhou-12
Station Spatiale
CSS (Tiangong-3 ?)

La CSS aura à peu près un sixième de la masse de l'ISS et la moitié de la taille de la Station spatiale russe MIR


la station spatiale chinoise pourrait rester en orbite pendant une 

dizaine d'années

 

module expérimental Mengtian

1 port d'amarrage

module expérimental Wentian

Chaque module d’expérience aura approximativement la même longueur (14,4 mètres) et la même masse (22 MT)

Module central : Tianhe-1

18,1 mètres de long et une masse de 22 MT lors du lancement

1 bras robotique

5 ports d'amarrage

Tiangong-2



Tianzhou-1

Le cargo de ravitaillement Tianzhou-1 a réalisé avec succès plusieurs amarrages et désamarrages au module Tiangong-2 et effectué trois transferts de carburant. Le cargo avait été

désorbité en septembre 2017

.

Shenzhou XI

Les 2 taïkonautes Jing Haipeng et Chen Dong ont passé 32 jours dans l'espace à bord de Tiangong-2 entre le

16 octobre et le

18 novembre 2016

, plus du double de la durée des missions habitées chinoises précédentes

Tiangong-1

lancement 24/09/2011

Désorbitation le 2 avril 2018

Cette petite station spatiale orbitale, d’une masse de 8,5 tonnes, comporte un volume habitable de 15m3 avec 2 emplacements de couchette semblables à ce qu’il y a sur l’ISS (le 3e taïkonautes surveillera le bon fonctionnement de la station pendant la nuit) , mais peu d’équipements électroniques contrairement à MIR ou l’ISS. Les toilettes et la partie « cuisine » sont absents et sont assurées par le module orbital du vaisseau Shenzhou.

Shenzhou -10



5e vol habité chinois

15 jours de mission


Nie Haisheng (2e vol après SZ-6), Wang Yaping (seconde femme Chinoise dans l’espace), Zhang Xiaoguang

Shenzhou-9

Premier amarrage d’un vaisseau habité et première Chinoise dans l’espace



Jing Haipeng (2e vol après Shenzhou-7), Liu Wang et Liu Yang

12 jours de mission


Liu Yang, à l’époque âgée de 34 ans, devient la première femme chinoise dans l’espace, la 55e femme depuis Valentina Terechkova.


Moins de 2 jours après le décollage, un vaisseau habité chinois s’amarrait pour la première fois à un autre vaisseau. Quelques heures après l’arrimage, l’équipage prenait possession de la station.

Pour la première fois depuis 10 ans et l'arrêt des Navettes américaines, 9 personnes se trouvaient en orbite basse terrestre dans 2 stations spatiales différentes : l’ISS et Tiangong-1.


Après 6 jours à bord, un désaccouplage puis ré-amarrage du vaisseau SZ-8 eu lieu, piloté manuellement par Liu Wang, afin de tester les systèmes en cas de défaillance du mode automatique.

Shenzhou-8

premier rdv spatial chinois


Shenzhou-8 est la 2e génération de vaisseaux chinois, et le précurseur de la construction de vaisseaux en série, qui comprend parmi beaucoup de modifications, la présence d’un collier d’amarrage.

Le 1er novembre 2011, SZ-8 s’élance à destination du laboratoire Tiangong-1, situé à 343 km d’altitude après avoir abaissé son altitude. Le vaisseau, sans équipage à bord, rejoignait la station après 2 jours de poursuite et s’arrima automatiquement. 12 jours après, le vaisseau effectua un désamarrage, rejoignit une position de parking à 140 m de la station et revint s’y arrimer.

Cette mission automatique permettait à la Chine de continuer son programme de missions plus complexes, notamment vers une station spatiale à plusieurs modules.

Shenzhou
Shenzou-5
Shenzhou-7