La distinction entre les textes religieux et profanes en matière de traduction, introduite par saint Jérôme, est cruciale. Pour les textes religieux, une traduction littérale est souvent privilégiée, tandis que pour les textes profanes, une approche plus libre est acceptée.
C’est le latin qui se voit supplanter par les lan-gues vernaculaires. En France, on assiste à une multi-
plication des traductions des langues classiques en
français et des « imitations » des modèles grecs et
latins, voire italiens, phénomène qu’amplifie le déve-loppement de l’imprimerie.
La dis-
tinction introduite par saint Jérôme est essentielle : elle
souligne la différence entre textes religieux et textes pro-
fanes au regard de la traduction. Dans le premier cas, il
faut davantage s’en tenir au mot à mot. C’est la méthode
que préconise Philon (13 av. J.-C. – 54)
Dans son Libellus de optimo
genere oratorum (46 av. J. - C.)
qu'il ne faut pas Traduire "verbum
pro verbo" "mot a mot"
Cicerón
À partir de la mort d’Alexandre (323 av. J.-C.)
Le rayonnement de la civilisation hellénistique est si grand
que le grec devient la langue dominante : la Septante est
traduite à Alexandrie tout naturellement de l’hébreu en
grec au iiie siècle ; la pierre de Rosette, qui permettra à
Champollion de décrypter les hiéroglyphes, est une tra-
duction de l’égyptien en grec réalisée en 196 av. J.-C.
dans l’Égypte ptolémaïque .
Antiquité
Marcus Tullius Cicéron
46 av.J.C.
Durant cette période, il fut le précurseur et précepteur des témoignages écrits dans la méthodologie de la traduction, il en distingua deux types ou variantes : celui réalisé avec les critères de l'interprète et celui réalisé avec les critères de l'orateur.
Hocero, Le terme fidèle à la traduction est introduit (13 av. J.-C.)
L'Egypte et la pierre de Rosette
196 av. J. C.
qui permettra à
Champollion de décrypter les hiéroglyphes. Il contenait des informations écrites sur le décret vantant la figure du pharaon Ptolémée V à l'occasion du premier anniversaire de son règne. Le décret en question a été rédigé en trois langues différentes : les hiéroglyphes égyptiens, l'écriture démotique et le grec. Dès lors, la première trace de la traduction elle-même fut considérée.
L'esprit et la lettre
Double origine de la traduction. D'une part la traduction de textes et de la bible, avec Saint Jérôme à sa tête, d'autre part la traduction de textes littéraires dans la Rome antiquel
Moyen Age
Durant cette période, il fut le précurseur et précepteur des témoignages écrits dans la méthodologie de la traduction, il en distingua deux types ou variantes : celui réalisé avec les critères de l'interprète et celui