по Eliot Menoret 1I 4 лет назад
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-Inégalités sociales :
Les femmes et les enfants de familles ouvrières sont contraint à travailler, détruisant la vie de famille.
Pas de liberté d'expression pour les ouvriers dont les revendications ne sont pas écoutées et les manifestations réprimées.
Pas de représentation politique : tous les élus sont bourgeois
Les enfants ouvriers travaillent tandis que les enfants de familles bourgeoises vont faire des études.
Journées de 12 à 15 heures dans certaines usines, travail risqué, notamment pour les mineurs, et parfois particulièrement harassant, pour un salaire souvent très bas.
-Différence de point de vue entre bourgeoisie et classe ouvrière sur le sujet des conditions de vie ouvrières (Discours de J.A.Burdy en 1894 / Entretien avec un ouvrier du Creusot en 1897)
Du point de vue de la bourgeoisie les conditions de vie ouvrières sont bonnes grâce aux aménagements mis en place (Hôpital, Ecoles, Maisons de retraite, "Cette pensée constante de votre vie, vouée au bien être moral et matériel de votre grande famille ouvrière")
Du point de vue ouvrier, les conditions de vie sont dures, loyers trop chers, salaires trop faibles, pas de révolte par peur d'être renvoyés.
Presque 77% du budget moyen ouvrier consacré à l'alimentation de la famille, pas de ressources consacrées à l'éducation des enfants ou aux loisirs, les familles ouvrières consacrent presque l'intégralité de leurs budgets aux achats "impératifs".
Part du budget de la famille bourgeoise consacrée aux loisirs et voyages plus importante que le budget moyen d'une famille ouvrière, les familles bourgeoises dépensent pour l'éducation de leurs enfants et la charité et font des économie. Le budget d'une famille bourgeoise pour son loyer est 18 fois plus important que celui d'une famille ouvrière.
-Répressions violentes de manifestations :
Le premier mai 1891, l'armée tire sur la foule réclamant des journées de 8h de travail lors d'une manifestation prévue pour être pacifique. Le bilan est de 9 morts et 3 blessés, femmes et enfants compris.
-La dissuasion des chefs d'usines par la menace du licenciement pour les ouvriers qui feraient grève ou s'opposeraient à la politique du propriétaire d'usine notamment au Creusot avec la famille Schneider "toute puissante" (Henri Schneider propriétaire des usines de la ville, maire de la ville et président du Corps législatif). Les ouvriers qui participent à des réunions socialistes sont renvoyés à cause de "mouchards" ; le maire fait intervenir des militaires pour rétablir l'ordre en cas de grèves et les grévistes sont jugés, comme en janvier 1870 par exemple.
-Les ouvriers qui ont déjà du mal à pouvoir survivre avec le peu d'argent qu'ils gagnent, voient apparaître une nouvelle menace : l'automatisation.
-Ce changement est dû à la meilleure rentabilité des machines, comme nous pouvons le voir dans le document 2, avec la description de l'homme qui paraît faible face à la machine et la suit dans ces mouvements.
-Obligation de se tenir debout pendant 12h par jour.
-Distance entre le domicile et le travail de plusieurs kilomètres. Déplacements quotidien par toutes les intempéries des saisons s'exposant ainsi au froid car ils sont mal vêtu.
-Respiration dans une atmosphère rendue délétère par des poussières, quelques fois privé de lumière et de soleil, avec une température fort élevée et un bourdonnement incessant des machines à vapeur.
-Tout ce stress, cette pression et les mauvaises conditions de travail dégradent donc la santé des ouvriers.
Des syndicats, et le droits de se défendre
Avec le droit de coalition, le droit a la gréve et aux syndicats apparaît, comme par exemple la CGT ou la SFIO.
Les ouvriers ont désormais un moyen de faire pression sur les patrons.
Une représentation pollitique
Le parti socialiste défend les droits des ouvriers, et le parti ouvrier naît, donnant une représentation et une influence politique aux ouvriers.
Surveillance des actions des patrons
L'inspection du travail est créée, pour être sûr que les patrons respectent les nouvelles lois, et les syndicats nouvellement créés surveillent également les patrons.
Protections pour les ouvriers
Les ouvriers sont assez peu protégés des risques très importants de leur métier. La loi tente d'améliorer cela en leur garantissant Quelques droits :
-La liberté Syndicale, pour qu'ils puissent se défendre d'eux mêmes
-Une retraite garantie par l'état et payée par l'état, les patrons, et les ouvriers.
Limitation du travail des femmes & enfants
La loi s'améliore pour mieux protéger les personnes fragiles, entre autres les femmes et les enfants : Le travail des moins de 13 ans est interdit dès 1874, et le temps de travail des moins de 18 ans est réduit a 10h en 1892, 8 ans avant que cela soit élargis pour tous.
Les femmes ont leur temps de travail réduit a 11 heures en 1892, et ne travaillent plus quand elles sont en couches en 1913.
Réduction du temps de travail
Le temps de travail total des ouvriers se voit réduit par plusieurs lois au fil du temps, par exemple en 1900 ou la Journée de travail est réduite a 10 heures.
Un repos hebdomadaire est également obligatoire a partir de 1906, et les mineurs ne peuvent plus travailler plus de 8 heures par jour a partir de 1905.
A partir du 25 mai 1864, avec la loi Ollivier, le droit de grève est autorisé mais c'est compliqué de les organiser car il n'y a pas de droit de réunion. Les ouvriers font grève pour faire pression sur leurs patrons pour l'obliger à changer d'avis. Mais ces grèves sont très souvent répréhendées par la force car les patrons sont aussi puissants au niveau politique.
Pour faire progresser leurs revendications les ouvriers souhaitent être plus représentés politiquement en se présentant eux-même aux élections. Cela leur permettra de peser politiquement. Il y a aussi le regroupement de tous les partis de gauche socialistes dans la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO) pour ainsi avoir plus de poids politique.
Certains ouvriers écrivent des manifestes (publiés dans les journaux) pour avertir/dénoncer leurs conditions de vie et de travail et rassembler les autres ouvriers pour une cause commune.
Les ouvriers sont dépendants de leurs patrons et donc ils ne sont pas libres de penser si ils veulent garder leur travail. Cette liberté est inscrite dans la loi mais dans la réalité elle n'est pas appliquée et c'est ce que les ouvriers veulent mettre en place.
Les ouvriers veulent une vraie retraite si ils atteignent les 60 ans, ce qui est loin d’être assuré à cause des conditions de travail très difficiles.Ils veulent la création d'une caisse de retraite.
Ils veulent assurer des revenus réguliers à leur famille car ils recevaient leurs salaires irrégulièrement. Cela compliquait les remboursements, locations qui devaient être payer à date fixe.
Les ouvriers travaillaient plus de 10 à 12 heures par jours et cela six jours sur sept. Ce rythme de travail était trop intense pour des hommes même si il étaient aidés/remplacés par des machines (ce qui causait aussi des problèmes).
Les ouvriers travaillent dans des lieux très sales que ce soit des gueules noires dans les mines ou les ouvriers des filatures, ces conditions dégradent la santé des travailleurs.
Cf la partie risque de risques et inégalités.
Dès leur plus jeune age les enfants (légalement après 8 ans mais très souvent avant) doivent travailler pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles. En plus ils ne gagnent pas la moitié du salaire des adultes pour le même temps de travail.
Les ouvriers sont obligés de travailler à ce rythme car leur salaire est très bas et ils sont obligés de travailler à fond pour nourrir leur famille. Ils demandent, par exemple, lors de la grève du Creusot en 1870, la hausse du salaire à 5 francs la journée de 8 heures.