Controverse 5G : santé

La 5G introduit de nouvelles ondes (3,5 HGz et 26 Ghz) qui posent des questions sanitaires spécifiques

Ces ondes sont connues et utilisées de longue date dans d'autres secteurs et applications sans que cela ne pose de problèmes

Leur emploi dans les cas d'application prévus par la 5G n'a pas été évalué

Leur rayonnement est plus énergétique que les ondes actuellement utilisées, mais ses longueurs d’onde plus faibles pénètrent moins dans les tissus : le risque potentiel d’atteintes est davantage superficiel, thermique, que biologique, lié au développement de cancer.

Compte tenu du manque de données (conditions de déploiement et d'usages) et de l’incertitude sur la validité d'étendre les résultats des études antérieures portant sur d'autres applications à celles de la 5G, il est nécessaire de mener de nouvelles études spécifiques pour se prononcer.

La 5G va intensifier le "fog électromagnétique" dans lequel nous vivons

La 5G va multiplier le nombre d'émetteurs : des antennes nouvelles, qui s'ajoutent à celles des générations précédentes, et une kyrielle de nouveaux objets (IOT)

Le danger pourrait venir des nouveaux usages de la 5G
qui induisent une exposition prolongée aux ondes, même de faible intensité

Les électrosensibles risquent de souffrir davantage

Les radiofréquences sont l'objet de nombreuses études et positions diverses

Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé les radiofréquences dans la catégorie des cancérogènes possibles pour l’homme.

Il faut relativiser l'avis du CIRC, qui se base sur des études anciennes, et classe les RF dans la mêmée catégorie que de nombreux produits courants, tels l'aloe vera

Des acteurs soutiennent que les ondes, de 100 kHz à 300 GHz, ne posent pas de problème pour la santé sous les normes en vigueur.

Il faut pondérer les risques sanitaires relatifs aux ondes : les bénéfices d'utiliser les ondes sont certains, les risques encore hypothétiques

C'est la position de l'ICNIRP, que soutient l'OMS, mais dont la crédibilité est mise en cause par des accusations d'être un lobby

Des études mettent en avant les risques
liés à l'exposition aux RF

De nombreux effets ont été allégués mais la diversité des résultats et des conditions des études disponibles, les niveaux de preuve différents, ainsi que le manque de données, notamment sur les cas d'usages réels prévus, ne permettent pas de tenir une position stabilisée.

Le principe de précaution doit prévaloir : il serait irresponsable de déployer avant d’en savoir plus, du fait de l'incertitude ou de la dangerosité.

Ces études sont critiquées : elles comportent de nombreux biais, et sont des travaux individuels de chercheurs, ou de petits groupes de chercheurs ; contrairement aux études qui font référence officielle et consensus, basées sur une expertise collective.

Certaines populations présentent plus de risques : les enfants, dont le crâne est de moindre épaisseur, et les grands utilisateurs de téléphone portable (1640h/vie)

Les craintes exprimées, notamment par les citoyens, relèvent d'affects, notamment générés par les nombreuses fake news sur le sujet